29 Sep

We introduce new boat and flight service

ADRESSE DE MONSIEUR AMADOU KONE, MINISTRE DES TRANSPORTS, A L’OCCASION DE LA JOURNÉE MONDIALE DE LA MER
Sous l’égide de l’Organisation Maritime Internationale (OMI) et à l’instar des pays maritimes du monde entier, la Côte d’Ivoire célèbre ce 28 Septembre 2023 la Journée mondiale de la Mer. Pour cette année, le thème retenu est « 50 ans après MARPOL, notre engagement continue ». Ainsi, l’OMI, à travers ce thème qui fait écho de la lutte contre la Pollution maritime, rappelle et réaffirme son attachement à la protection et la préservation du milieu marin.
Adoptée le 02 Novembre 1973, la Convention internationale pour la prévention de la pollution par les navires (MARPOL) est le principal instrument juridique international traitant de la question de la pollution du milieu marin par les navires, que les causes soient liées à l'exploitation ou à des accidents. La lutte pour la préservation et la protection du milieu marin a débuté depuis plus de 50 ans comme l’indique le thème de l’année ; mais jusqu’à nos jours, la pollution marine demeure une préoccupation majeure pour tous les pays côtiers.
Les causes de cette pollution sont généralement liées aux accidents de transports maritimes, aux rejets non conventionnels de produits pétroliers et de déchets dans l’exploitation des navires et des plates formes de forage. Nous avons en mémoire les catastrophes Amoco Cadiz en 1978, d’Erika en 1999 et de Levoli en 2000 avec 251 000 t de produits déversés dans l’océan. En outre, l’explosion, le 20 avril 2010, de la plateforme << Deepwater Horizon >> dans le golfe du Mexique aux larges de la Louisiane, a engendré une fuite de 660 000 T d’hydrocarbures dans la mer. Ces cas de pollution ont porté fortement atteinte à l’environnement marin et aux activités maritimes mondiales.
Au-delà de ce thème, il s’agit d’un rappel et d’une invitation à renforcer toutes les actions visant à protéger et préserver le milieu marin subissant de fortes pressions du fait des activités humaines notamment les transports maritimes, les pêches, l’exploration et l’exploitation des gisements de pétrole pour ne citer que cela. En Côte d’Ivoire, le 28 mars 2006, d'importantes quantités d'hydrocarbure, évaluées à 5075m3 ont été déversées accidentellement au large de Jacqueville par un bateau exploitant le champ pétrolier "Espoir" dans la zone, polluant les côtes dans cette zone.
Depuis cette marée noire, beaucoup d’actions ont été menées relativement à la convention MARPOL : l’adoption de textes législatifs et réglementaires, la mise en place de cadre institutionnel, la tenue de plusieurs séminaires et ateliers de réflexion sur la question de pollution, sans oublier les exercices annuels du plan POLLUMAR qui consiste à une simulation d’un mécanisme d’intervention rapide et efficace en cas de déversement d’hydrocarbure en mer. Il met en exergue le caractère inclusif des actions opérationnelles tant au niveau public, para public que privé.
Aujourd’hui, la planète entière fait face à une nouvelle forme de pollution qui engendre des dommages durables sur l’environnement marin : les déchets plastiques. Dès lors, il s'agit de pousser la réflexion à comprendre le fonctionnement systémique de l'environnement marin ; à identifier les actions humaines qui l'endommagent au point de porter préjudice aux générations actuelles et futures ; et à mettre en place les actions concrètes de correction. Ces actions sont donc à la fois scientifiques, car elles nécessitent de développer nos connaissances pour le moment limitées dans ce domaine ; citoyennes, puisque les décisions à prendre ont un coût pour les générations actuelles et un impact pour les générations futures ; et politiques car les décisions à prendre sont forcément collectives et parfois planétaires.
Aussi précieux que vulnérable, le milieu marin connecte les hommes, fournit nourriture et oxygène, régule notre climat en absorbant près d'un quart du CO2 produit et abrite une grande diversité d'espèces. Compte tenu de son importance vitale, le milieu marin mérite d’être protégé. La Côte d’Ivoire marquera donc cette célébration de la Journée mondiale de la Mer dont le thème est «50 ans après MARPOL, notre engagement continu », par des activités éclatées notamment des panels à Abidjan et des séances de nettoyage de plage au large de la commune de Jacqueville sous la houlette des Affaires maritimes ivoiriennes en collaboration avec des ONGs.
La protection du milieu marin est l’affaire de tous et il convient d’appeler l’attention de tous les acteurs du secteur à mutualiser les efforts de tout ordre pour prévenir la pollution marine. C’est un combat que nous devons mener ensemble car notre avenir en dépend.
Bonne célébration à toutes et à tous pour une mer propre et sûre.
Amadou KONE
Ministre des Transports
République de Côte d’Ivoire
Sous l’égide de l’Organisation Maritime Internationale (OMI) et à l’instar des pays maritimes du monde entier, la Côte d’Ivoire célèbre ce 28 Septembre 2023 la Journée mondiale de la Mer. Pour cette année, le thème retenu est « 50 ans après MARPOL, notre engagement continue ». Ainsi, l’OMI, à travers ce thème qui fait écho de la lutte contre la Pollution maritime, rappelle et réaffirme son attachement à la protection et la préservation du milieu marin.
Adoptée le 02 Novembre 1973, la Convention internationale pour la prévention de la pollution par les navires (MARPOL) est le principal instrument juridique international traitant de la question de la pollution du milieu marin par les navires, que les causes soient liées à l'exploitation ou à des accidents. La lutte pour la préservation et la protection du milieu marin a débuté depuis plus de 50 ans comme l’indique le thème de l’année ; mais jusqu’à nos jours, la pollution marine demeure une préoccupation majeure pour tous les pays côtiers.
Les causes de cette pollution sont généralement liées aux accidents de transports maritimes, aux rejets non conventionnels de produits pétroliers et de déchets dans l’exploitation des navires et des plates formes de forage. Nous avons en mémoire les catastrophes Amoco Cadiz en 1978, d’Erika en 1999 et de Levoli en 2000 avec 251 000 t de produits déversés dans l’océan. En outre, l’explosion, le 20 avril 2010, de la plateforme << Deepwater Horizon >> dans le golfe du Mexique aux larges de la Louisiane, a engendré une fuite de 660 000 T d’hydrocarbures dans la mer. Ces cas de pollution ont porté fortement atteinte à l’environnement marin et aux activités maritimes mondiales.
Au-delà de ce thème, il s’agit d’un rappel et d’une invitation à renforcer toutes les actions visant à protéger et préserver le milieu marin subissant de fortes pressions du fait des activités humaines notamment les transports maritimes, les pêches, l’exploration et l’exploitation des gisements de pétrole pour ne citer que cela. En Côte d’Ivoire, le 28 mars 2006, d'importantes quantités d'hydrocarbure, évaluées à 5075m3 ont été déversées accidentellement au large de Jacqueville par un bateau exploitant le champ pétrolier "Espoir" dans la zone, polluant les côtes dans cette zone.
Depuis cette marée noire, beaucoup d’actions ont été menées relativement à la convention MARPOL : l’adoption de textes législatifs et réglementaires, la mise en place de cadre institutionnel, la tenue de plusieurs séminaires et ateliers de réflexion sur la question de pollution, sans oublier les exercices annuels du plan POLLUMAR qui consiste à une simulation d’un mécanisme d’intervention rapide et efficace en cas de déversement d’hydrocarbure en mer. Il met en exergue le caractère inclusif des actions opérationnelles tant au niveau public, para public que privé.
Aujourd’hui, la planète entière fait face à une nouvelle forme de pollution qui engendre des dommages durables sur l’environnement marin : les déchets plastiques. Dès lors, il s'agit de pousser la réflexion à comprendre le fonctionnement systémique de l'environnement marin ; à identifier les actions humaines qui l'endommagent au point de porter préjudice aux générations actuelles et futures ; et à mettre en place les actions concrètes de correction. Ces actions sont donc à la fois scientifiques, car elles nécessitent de développer nos connaissances pour le moment limitées dans ce domaine ; citoyennes, puisque les décisions à prendre ont un coût pour les générations actuelles et un impact pour les générations futures ; et politiques car les décisions à prendre sont forcément collectives et parfois planétaires.
Aussi précieux que vulnérable, le milieu marin connecte les hommes, fournit nourriture et oxygène, régule notre climat en absorbant près d'un quart du CO2 produit et abrite une grande diversité d'espèces. Compte tenu de son importance vitale, le milieu marin mérite d’être protégé. La Côte d’Ivoire marquera donc cette célébration de la Journée mondiale de la Mer dont le thème est «50 ans après MARPOL, notre engagement continu », par des activités éclatées notamment des panels à Abidjan et des séances de nettoyage de plage au large de la commune de Jacqueville sous la houlette des Affaires maritimes ivoiriennes en collaboration avec des ONGs.
La protection du milieu marin est l’affaire de tous et il convient d’appeler l’attention de tous les acteurs du secteur à mutualiser les efforts de tout ordre pour prévenir la pollution marine. C’est un combat que nous devons mener ensemble car notre avenir en dépend.
Bonne célébration à toutes et à tous pour une mer propre et sûre.
Amadou KONE
Ministre des Transports
République de Côte d’Ivoire
Sous l’égide de l’Organisation Maritime Internationale (OMI) et à l’instar des pays maritimes du monde entier, la Côte d’Ivoire célèbre ce 28 Septembre 2023 la Journée mondiale de la Mer. Pour cette année, le thème retenu est « 50 ans après MARPOL, notre engagement continue ». Ainsi, l’OMI, à travers ce thème qui fait écho de la lutte contre la Pollution maritime, rappelle et réaffirme son attachement à la protection et la préservation du milieu marin.
Adoptée le 02 Novembre 1973, la Convention internationale pour la prévention de la pollution par les navires (MARPOL) est le principal instrument juridique international traitant de la question de la pollution du milieu marin par les navires, que les causes soient liées à l'exploitation ou à des accidents. La lutte pour la préservation et la protection du milieu marin a débuté depuis plus de 50 ans comme l’indique le thème de l’année ; mais jusqu’à nos jours, la pollution marine demeure une préoccupation majeure pour tous les pays côtiers.
Les causes de cette pollution sont généralement liées aux accidents de transports maritimes, aux rejets non conventionnels de produits pétroliers et de déchets dans l’exploitation des navires et des plates formes de forage. Nous avons en mémoire les catastrophes Amoco Cadiz en 1978, d’Erika en 1999 et de Levoli en 2000 avec 251 000 t de produits déversés dans l’océan. En outre, l’explosion, le 20 avril 2010, de la plateforme << Deepwater Horizon >> dans le golfe du Mexique aux larges de la Louisiane, a engendré une fuite de 660 000 T d’hydrocarbures dans la mer. Ces cas de pollution ont porté fortement atteinte à l’environnement marin et aux activités maritimes mondiales.
Au-delà de ce thème, il s’agit d’un rappel et d’une invitation à renforcer toutes les actions visant à protéger et préserver le milieu marin subissant de fortes pressions du fait des activités humaines notamment les transports maritimes, les pêches, l’exploration et l’exploitation des gisements de pétrole pour ne citer que cela. En Côte d’Ivoire, le 28 mars 2006, d'importantes quantités d'hydrocarbure, évaluées à 5075m3 ont été déversées accidentellement au large de Jacqueville par un bateau exploitant le champ pétrolier "Espoir" dans la zone, polluant les côtes dans cette zone.
Depuis cette marée noire, beaucoup d’actions ont été menées relativement à la convention MARPOL : l’adoption de textes législatifs et réglementaires, la mise en place de cadre institutionnel, la tenue de plusieurs séminaires et ateliers de réflexion sur la question de pollution, sans oublier les exercices annuels du plan POLLUMAR qui consiste à une simulation d’un mécanisme d’intervention rapide et efficace en cas de déversement d’hydrocarbure en mer. Il met en exergue le caractère inclusif des actions opérationnelles tant au niveau public, para public que privé.
Aujourd’hui, la planète entière fait face à une nouvelle forme de pollution qui engendre des dommages durables sur l’environnement marin : les déchets plastiques. Dès lors, il s'agit de pousser la réflexion à comprendre le fonctionnement systémique de l'environnement marin ; à identifier les actions humaines qui l'endommagent au point de porter préjudice aux générations actuelles et futures ; et à mettre en place les actions concrètes de correction. Ces actions sont donc à la fois scientifiques, car elles nécessitent de développer nos connaissances pour le moment limitées dans ce domaine ; citoyennes, puisque les décisions à prendre ont un coût pour les générations actuelles et un impact pour les générations futures ; et politiques car les décisions à prendre sont forcément collectives et parfois planétaires.
Aussi précieux que vulnérable, le milieu marin connecte les hommes, fournit nourriture et oxygène, régule notre climat en absorbant près d'un quart du CO2 produit et abrite une grande diversité d'espèces. Compte tenu de son importance vitale, le milieu marin mérite d’être protégé. La Côte d’Ivoire marquera donc cette célébration de la Journée mondiale de la Mer dont le thème est «50 ans après MARPOL, notre engagement continu », par des activités éclatées notamment des panels à Abidjan et des séances de nettoyage de plage au large de la commune de Jacqueville sous la houlette des Affaires maritimes ivoiriennes en collaboration avec des ONGs.
La protection du milieu marin est l’affaire de tous et il convient d’appeler l’attention de tous les acteurs du secteur à mutualiser les efforts de tout ordre pour prévenir la pollution marine. C’est un combat que nous devons mener ensemble car notre avenir en dépend.
Bonne célébration à toutes et à tous pour une mer propre et sûre.
Amadou KONE
Ministre des Transports
République de Côte d’Ivoire